Une fois de plus, Amalia devait revenir chez elle pour accomplir ses tâches dans la maison. Elle transportait son sac lourd tout en marchant seule, calmement. Une fois arrivée, elle se précipita vers la douche. C'est tout ce don elle nécessitait le plus. Ensuite, elle sortit, s'habilla en tenu de nuit et se dirigea vers la cuisine de la grande maison. Sa mère, Maya Aisu, s'y trouvait.
Maya Aisu: Bonjour, Amalia! Tu vas bien?
C'est la question qu'elle lui posait à chaque soir, en revenant de son travail, au marché. En parlant de ce travail, elle ne pouvait pas encore combattre, il lui fallait s'inscrire à une école et réussir un test théorique. Alors, Amalia préférait économiser pendent quelques temps. Malheureusement, son travail ne lui rapportait que 7 petits écus par jour. En plus de ça, elle devait payer sa part, au logis du clan. En fait, elle devait aider pour les tâches ménagères et se nourir elle même. C'est pourquoi, de temps en temps, elle retournait chez elle, dans une calme petite maison de campagne. Ça lui donnait la possibilité de se reposer un peu car il n'y avait pas grande tâche à faire. D'ailleurs, Amako l'attendait toujours impatiemment. En effet, elle ne pouvait pas ammener son cher compagnon à la maison familiale. De plus, cette maison était devenue plus qu'une maison. Le clan possédait des logis et un manoir ainsi que quelques champs, un parcs, une ferme et d'autres petits trucs pour se faire de l'argent. Mais l'argent ne revenait en rien à Amalia. Non, cet argent servait au grandes fêtes organisées au clan ainsi que pour construire de nouvelles choses. Le clan Aisu était.. disons... un peu trop rêveur et en voulait toujours plus, ce qui pouvait parfois causer des problèmes.
Amalia Aisu: Bonjour. Je vais bien, oui. J'ai rapporté une prime aujourd'hui. 10 écus de plus. Tiens, je vous les donne, pour le clan. Moi, mes 7 écus habituels me suvisent.
Pourquoi l'avoir appellé Amako? En japonais, ça signifit «Enfant de la pluie». [...] Amako est une... comment dire... belle petite bête? À vrai dire, même Amalia ne sait pas vraiment ce qu'elle est. Mais elle ressemble à un petit dragon. Elle toute petite et toute mignone, Amalia la transporte même sur sa tête. Au moins, c'est pratique, ce type de transport, car, si quelqu'un de suspect arrive, Amako le voit et le détecte automatiquement. Elle tient à son maître et vis versa.
Maya Aisu: Oh, merci! Très bien, tu peux commencer tes tâches, maintenent. Oh, et, aujourd'hui, le champs de tomates a été ravagé par un animal. Je ne sais pas comment cet animal a fait pour entrer... Je compte sur toi pour nettoyer et arranger le champs.
Amalia ne dit pas un mot et se contenta d'accomplir sa tâche. Elle y passa la soirée. Ensuite, elle décida d'aller à la bibliothèque afin de s'informer sur un nouveau travail plus payant. Malheureusement, il n'y en avait pas pour elle. Elle vérifia son argent, puis retourna aux logis du clan, dans la maison familiale des Aisu. Elle monta vers sa chambre, déposa le total de son argent ammassé aujourd'hui dans son petit cochon et s'endormit, pensive. «Demain matin, je ferai mes bagages et retournerai chez moi pendent quelques jours.», décida-t-elle.